samedi 24 septembre 2016

[ EXPRESS ]

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NICK CAVE & THE BAD SEEDS / Skeleton Tree
(bad seeds records)

Crépusculaire est l'introduction de 'Skeleton Tree', un album qui restera définitivement à part dans la discographie de NICK CAVE qui fait face à sa façon à l'impensable, l'insupportable perte d'un fils, dans l'impuissance totale d'y changer quoique ce soit. Pourtant c'est arrivé et le père qu'il est doit vivre sans !
 Même si l'ossature de ce 16ème album existait avant le drame, c'est bien de la perte et de l'absence dont traite les textes de 'Skeleton Tree',  un disque achevé entre espoirs et douleurs, entre tristesse et envie. Les huit plages de ce nouvel album servent de pont entre la mort et l'art, sorte d'hymne à la vie pour surmonter le deuil, surmonté le trauma et tenter d'embrasser la vie à nouveau. la voix de l'homme qui parle aux anges via la musique. C'est aussi fragile que beau, aussi précieux qu'unique. Epaulé des Bad Seeds et de son double instrumental et ami, Warren Ellis, NICK CAVE couche de sa voix parfois chuchotée des textes entachés de l'encre noir imbibé du drame. Les mélodies sont mélancoliques et douce, quand les textes oscillent entre regrets et déclarations d'amour. Un disque qui marque un point d'arrêt vers un futur incertain pour un artiste qui semble voilà lever encore les yeux vers le soleil. Marquant et touchant.



WOVENHAND / Star Treatment 
(glitterhouse records)

Neuvième album studio pour WOVENHAND toujours mené de main de maître par David Eugene Edwards qui signe avec 'Star Treatment', deux ans après 'Refractory Obdurate' un retour plus puissant et frontal. On entre dans le vif du sujet avec 'Come Brave' des plus incisif. La suite est en adéquation avec l'univers particulier de l'artiste. Entre incantations chamaniques, ambiances presque religieuses entre-coupé d'éclairs punk, de plages contemplatives, baigné de country psychédélique, de rock gothique et de compositions néo folk. Pour avoir autant d'étiquettes, la musique de WOVENHAND doit en réalité être inclassable et doit correspondre à un style à part entière. On croit parfois entendre Jim Morrison déclamer ces textes dans la brume et quelques seconde plus tard se retrouver en plein désert à toute allure sur des routes sans fin. Ce nouvel album regorge d'hymnes et de fulgurances qui vous collent à l'âme et au coeur dès les premières notes et même s'il n'est pas le meilleur, il est un nouvel album de WOVENHAND et à ce titre mérite qu'on s'y attarde, et qu'on s'y sente en terrain connu. Précisons pour terminer que c'est sur scène que ce groupe est le plus impressionnant. Surveiller les déplacements et communiez.




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