lundi 18 mars 2013

CHRONIQUE


NICK CAVE AND THE BAD SEEDS 
Push The Sky Away
(bad seeds records 2013)


Cinq années que la grand Nick avait tourné le dos aux Bad Seeds ;  Bad Seeds qui d’ailleurs vacillaient avec le départ de Blixa Bargeld et plus récemment de l’alter ego, l’ami de toujours Mick Harvey. Nick Cave était parti écrire, jouer ailleurs et faire du bruit avec les potes  de Grinderman. Cinq ans depuis le bon ‘Dig Lazarus Dig !’. On commençait à avoir quelques interrogations sur la suite à donner. Puis, la nouvelle est tombée et comme souvent, les choses se sont enchainées logiquement et rapidement. Le grand Nick est revenu auprès des Bad Seeds … et pour le meilleurs. 

‘Push The Sky Away’ , le quinzième album de NICK CAVE AND THE BAD SEEDS est d’un bloc, d’une beauté pure et d’une légitimité incontestable . Laissé en pâture,  ‘We Know Who UR’ posait les jalons d’une atmosphère recueillie et profonde. Les neufs titres de ce nouvel album sont du même acabit. Mélodies fragiles, habillées d’une instrumentation tout en finesse et soutenu par la voix d’un Nick Cave plus que jamais au sommet de son art. Piano et violon dominent tout au long des neuf plages essentielles d’un disque fantastique, qui gagne en pouvoir au fil des écoutes. Voilà longtemps qu’un disque de NICK CAVE AND THE BAD SEEDS ne nous avait pas autant enthousiasmé.  ‘Jubilee  Street’ est à tomber, un joyau d'équilibre et de finesse.  ‘Higgs Boson Blues’ cueille l’auditeur et le pique au vif d’un blues virevoltant et sur le fil. Putain quelle jouissance auditive !!  Alors qu’en guise d’épilogue, 

‘Push The Skay Away’ clos la marche en cérémonie mystique. Comment Nick cave peut -il après  30 ans nous livrer encore un tel joyaux. Un des meilleurs cru jamais gravé par ce collectif d’artistes de haute volée. Un grand disque apaisé qui sent déjà le classique promis à la postérité. La pure classe est ici à son apogée. Bravo et surtout merci pour ce moment de grand art !

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